Tour Azadi
autres commodités
- Climatisation
- Non-fumeur
La Tour Azadi est le monument le plus représentatif de la ville de la capitale iranienne, Téhéran, et se trouve sur la place Azadi. Emblème de la modernisation du pays, la Tour Azadi a une structure tronquée, révélant sous chaque angle un sens différent de l’échelle et de la perspective. À l’intérieur de la Tour, on trouve un petit musée.
Anciennement connu sous le nom de Tour Shahyad, le bâtiment est l’un des points de repère situés à Téhéran. La Tour fait partie du complexe culturel Azadi, qui comprend également un musée souterrain. Cette structure de marbre est située dans la partie occidentale de la ville, près de l’aéroport international de Mehrabad, et représente symboliquement la porte du monde occidental.
La Tour Azadi mesure 45 mètres de haut, est revêtue de marbre sculpté. Elle contient 8 000 blocs de pierre provenant de la province d’Ispahan, qui ont été taillés sous l’œil attentif du tailleur de pierre Ghaffar Davarpanah. La Tour a été financée par 500 industriels iraniens et a coûté environ 6 millions de dollars.
Conception et construction de la Tour Azadi
Conçue par l’architecte Hossein Amanat, qui a remporté le projet en 1966 à l’âge de 24 ans, la tour combine les styles architecturaux sassanide et islamique. La tour Azadi est inaugurée en octobre 1971, alors sous le nom de Shahyad, et ouverte au public en janvier 1972. La structure a été rebaptisée Azadi (liberté) en 1979 après la révolution islamique.
Le bâtiment est situé à l’une des entrées de Téhéran. Sa silhouette unique et ses 45 mètres de haut le rendent immanquable ; il est entouré de jardins. Il est visible depuis de nombreux quartiers de la ville, surtout la nuit, lorsqu’il est entièrement illuminé. Le musée de la Tour Azadi abrite 50 objets dont des pièces d’or, des émaux, des céramiques polychromes, des marbres, des miniatures et des peintures qui ont été soigneusement sélectionnés pour montrer une perspective de l’histoire iranienne. L’objet principal du musée est une copie du Cylindre de Cyrus (dont l’original se trouve au British Museum), qui est considéré par beaucoup comme le premier document des droits de l’homme au monde.